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Souvenir : Monnier, 59 ans, laisse lui derrière lui un héritage de service missionnaire

Suivirent quelques années au Brésil, en Bolivie, le Bangladesh; Ses collègues se souviennent de sa générosité, une foi solide

Silver Spring, Maryland, United States | Corrado Cozzi/Teresa Costello/ANN staff

Eric Monnier, âgé de 59 ans, un missionnaire adventiste, dont le travail a servi à faire grandir l’œuvre en Amérique Latine dans le courant des années 1970 et 1980, est décédé le 22 Janvier dernier, des suites d’un cancer, à Collonges-sous-Salève en France.

La carrière missionnaire de Monnier s’étend sur 35 ans et couvre deux continents. Il a occupé plusieurs postes de dirigeant d’église en Amérique du Sud avant d’accepter un appel pour superviser le fonctionnement de l’Eglise au Bangladesh.

En 1976, Monnier et son épouse Françoise, ont accepté un appel pour travailler le long du fleuve de l’Amazone. Le couple a passé 3 ans aux commandes du Luzeiro (lumière en espagnol) XIV, bateau sur lequel Eric était le pilote aussi bien que le mécanicien. Monnier prêchait, construisait des églises et animait des formations. Françoise, infirmière de son état, aidait ceux qui avaient besoins d’attentions médicales. Un chiffre tiré de leur livre de bord : ils ont extrait 32000 dents !

Pasteur, éducateur et administrateur, Monnier a suivi les traces de son père, Samuel, qui après avoir servi pendant des décennies en tant que missionnaire a occupé plusieurs fonctions en tant que dirigeant de l’Eglise.

Né en France en 1952, plus précisément à Paris, Monnier a grandi au sein d’une famille missionnaire. Il a fait ses études primaires en Martinique et à Haïti et ses études secondaires au Brésil et en France.

Monnier a obtenu un diplôme de l’Université Adventiste de France (Collonges -sous-Salève) en théologie, en éducation et en gestion administrative. Plus tard, ayant pris un congé du service missionnaire, il a obtenu un master en divinity du séminaire de théologie de l’Université Adventiste d’Andrews.

Après 19 années passées à servir au Brésil, Monnier fut élu président de l’Union Bolivienne. En 2007, Monnier accepta de servir en tant que président de L’Union des Missions du Bangladesh. Les collègues de là-bas se souviennent de son humour, de son enthousiasme et de sa générosité.

« Si vous voulez savoir qui était pasteur Monnier, vous trouverez l’explication dans Matthieu 5.39-42. Lui, aussi bien que son épouse, essayaient toujours de donner, donner, donner, » a déclaré Sweetie Ritchil, trésorière de l’Union des Missions du Bangladesh. La plupart du mobilier du bureau et même les ordinateurs sont là grâce à leur générosité. Je n’ai jamais vu une telle attitude : « Que puis-je faire pour les autres » , plutôt que « Que puis-je recevoir ? »

Le président de la division Asie du sud/Pacifique, Alberto Gulfan se souvient de la conviction de Monnier. « Il est mort en croyant fermement et avec assurance dans la seconde venue du Christ, un message qu’il a hardiment et courageusement partagé dans les pays où il a servi en tant que missionnaire, » a déclaré Gulfan.

Lui survivent, son épouse Françoise, les enfants du couple, Valérie et Gabriel et une petite-fille, Emily ; sa mère, Yvonne ; un frère, Yves et une sœur : Elisabeth Van Bignoot.

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