Des milliers de personnes célèbrent la liberté religieuse en Amazonie

Dess défenseurs mettent l'accent sur l'importance d'être reconnaissants d'avoir le droit d'adorer librement

Bettina Krause, Felipe Lemos, SNA

Plus de 7000 personnes se sont réunies à Manaus au Brésil – la plus grande ville de l’Amazonie – afin d’exprimer leurs remerciements à l’endroit du gouvernement pour le rôle qu’elle joue dans la protection de la liberté religieuse. Le programme qui s’est déroulé le samedi 23 mai, était le troisième festival de la liberté religieuse à avoir lieu au Brésil ; il a été organisé par la section Sud Américaine de l’Association Internationale pour la Liberté Religieuse (IRLA).

Dr John Graz, Secrétaire Général d’IRLA, était l’un des orateurs internationaux intervenant dans le festival. Il a déclaré que la liberté religieuse est souvent considérée comme acquise, et il a demandé à ceux qui l’écoutaient d’imaginer la vie sans le droit de pratiquer librement sa foi. « Sans la liberté religieuse, les parents n’auraient même pas le droit d’élever leurs enfants dans leur foi ou selon leurs croyances, » a dit John Graz.

John Graz a mis l’accent sur le fait que de grands programmes comme ceux là, organisés par IRLA dans de nombreux pays, n’ont qu’un objectif : exprimer de la gratitude pour les droits fondamentaux de l’homme d’adorer selon sa conscience. Depuis 2009, lorsque le premier Festival de la Liberté Religieuse a eu lieu à Lima au Pérou, il y a eu quelques 25 rallyes en soutien à la liberté religieuse dans de nombreux pays dont la République Dominicaine, le Brésil, l’Indonésie et le Mexique. Le plus grand festival à avoir été organisé à la date d’aujourd’hui s’est déroulé en Angola dans le sud de l’Afrique et a attiré quelques 45000 personnes.

Un des intervenants du festival qui a eu lieu à Manaus a mis l’accent sur l’importance du respect des croyances religieuses. Le designer Diego Arlinson, qui travaille pour l’Eglise Adventiste du Septième Jour dans les états d’Amazonas, de Rondônia, de Roraima et d’Acre, a remporté des prix pour son œuvre, mais durant plusieurs années il n’a pas été en mesure de récupérer ses prix. La cérémonie de remise des prix se tenait le vendredi soir – ce qui correspond au début du sabbat pour Diego Arlinson. « J’ai décidé, au cours des années précédentes que je ne m’y rendrais pas et par conséquent j’ai envoyé un courrier aux organisateurs leur expliquant que je serai pas présent pour des raisons religieuses, » a dit Diego Arlinson. « J’ai été surpris de constater que lors de la dernière édition, ils avaient changé la date de remise des prix et l’avaient placée le jeudi. J’avais une fois de plus remporté un prix et cette fois, j’ai pu aller et le recevoir sans que cela ne pose un problème quelconque au niveau de mes croyances. »

Au programme du festival, qui s’est tenu à l’Auditorium Canaã à Manaus, il y avait des hommages musicaux de trois groupes brésiliens bien connus, Solanza et Art Trio, avec le chanteur Marquinhos Maraial. Plusieurs dirigeants d’IRLA aux niveaux régional, national et mondial ont été honorés avec des médailles et des certificats en reconnaissance de leurs efforts pour la promotion de la liberté religieuse dans le pays.

Traduction: Patrick Luciathe

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