Un événement organisé par les Nations Unies vient promouvoir la visibilité des ONG militant en faveur de la liberté religieuse

L’Association Internationale pour la Défense de la Liberté Religieuse (AIDLR) revient sur les résultats de son premier panel de discussion au bureau des Nations Unies de Genève

Geneva, Switzerland | Andreas Mazza/Adventist Review staff

L’Association Internationale pour la Défense de la Liberté Religieuse à laquelle l’Eglise Adventiste est affiliée, a bénéficié d’un coup de pouce bien mérité en termes de visibilité ce mois-ci, en ayant l’opportunité d’organiser pour la première fois un événement dans les locaux du bureau des Nations Unies de Genève, ont déclaré les organisateurs.

L’AIDLR a co-sponsorisé un panel de discussion dans le cadre de la 26ème session du concile des Nations Unies sur les Droits de l’Homme, le 10 juin dernier.

« Nous considérons que c’est un miracle que nous ayons pu organiser notre événement au niveau des Nations Unies à l’occasion de l’événement  le plus important au monde en ce qui concerne les Droits de l’Homme : La 26ème session du Concile des Droits de l’Homme, » a déclaré Liviu Olteanu, le secrétaire général de l’AIDLR. « Nous louons le Seigneur pour cette opportunité qui nous a été offerte et pour la participation de tant de délégués des Nations Unies. »

Une des répercussions les plus importantes est la visibilité de l’AIDLR sur le plan international et l’intérêt croissant des Nations Unies pour tout ce qui touche à la liberté religieuse et les minorités religieuses, » a déclaré Olteanu.

Ceux qui participaient au panel de discussion du 10 juin dernier intitulé : « Les Droits de l’Homme à l’échelle mondiale, la liberté religieuse et les minorités religieuses » ont tiré la sonnette d’alarme, déclarant que la liberté religieuse risquait d’être freinée si des efforts n’étaient pas faits pour mieux coordonner le travail des Nations Unies, de l’Union Européenne et d’autres entités qui ont chacune une approche qui leur est propre en ce qui concerne les Droits de l’Homme.

Au tableau des pays composant la délégation des Nations Unies figuraient : l’Algérie, l’Autriche, le Danemark, la Hongrie, Malte, la Russie, la Serbie et le Vatican. Des personnes de confessions différentes étaient aussi présentes dont  des Protestants, des Catholiques, des croyants Orthodoxes et des Musulmans.

Les autres co-sponsors de cet événement étaient la délégation permanente du Canada au sein des Nations Unies, la Norvège, l’Espagne, l’Uruguay et le Conseil d’Europe.

John Graz, le secrétaire-général de l’Association Internationale pour la Liberté Religieuse qui fut fondée par les adventistes, assistait à l’événement et a exprimé sa satisfaction à la lumière des résultats.

« C’était la toute première fois que nous organisions un événement aux Nations Unies, ici à Genève, » a-t-il déclaré. « C’était excellent ! »

L’AIDLR a présenté un nouvel ouvrage au panel : « Les Droits de l’Homme à l’Echelle Mondiale et la Liberté Religieuse : Un Nouvel Equilibre ou de Nouveaux Défis, » une collection d’écrits de 4 secrétaires-généraux des Nations Unies et de chefs religieux.

« Je me sens très honoré d’être là et de pouvoir accorder mon soutien à cet important ouvrage où il est question de dignité et d’amour, » a déclaré l’ex premier ministre roumain, Petre Roman.

L’AIDLR est une ONG reconnue par les Nations Unies, qui a été fondée en 1946, par le français et physicien adventiste, Jean Nussbaum. Les deux premiers présidents du Comité Honoraire de l’association furent l’ex première dame des Etats-Unis, Eleanor Roosevelt et le prix Nobel de la paix, Albert Schweitzer. L’actuelle présidente honoraire est Mary Robinson, l’ex premier ministre de la République d’Irlande.

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